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Bertrand CARNEBUSE
22 septembre 2023

4ème ROMAN - Extrait.

 

Mon 4ème Roman:

S.A.C.D. n° 000435342

 

Si vous aimez et connaissez les bonnes personnes... 

 

 

1 - Une mouche.

 

      L'enfance du tortionnaire est heureuse. Destinée à mûrir en soleil lumineux. Il n'y a rien à en dire avant ces lignes.

 

      Voici un poulet de jardin au plumage ébouriffé. Un gamin de plein air rieur et cabossé. Et, tout autour, le printemps gros de douceurs prêt à effondrer ses foins dans l'été. Le coureur de pelouses a huit ans. Les transats quelques semaines. Ils ont poussé avec les pâquerettes et contiennent des bronzeuses qui lisent un petit peu. Quand il regarde à travers les haies, parfois il en voit en maillot de bain.

      Le décor de cette jeunsse est à cinquante kilomètres d'une très grande ville. Composé de champs de colza, de vraie forêt et d'anciens villages agrandis de lotissements résidentiels. Ce qui donne, d'un côté, des vieilles maisons en meulières coiffées de glycines. De l'autre, des jeunes maisons à crépi qui essaient le forsythia et le lilas. Dans les deux cas, on trouve la groseille et le cassis. Un massif floral "prêt à planter" dont le modèle a été déniché dans un magazine. Parfois, une haie champêtre ou une haie parfumée. Il y a même des haies spéciales pour attirer les oiseaux. Il y a encore les propriétés. Les fermes rénovées. Les gens, eux, ils ont à voir avec les bois, ils ont la culture de la campagne, et il ne faut pas leur en raconter sur la ville, parce qu'ils connaissent aussi.

      Tout ça, c'est l'univers de Pavel. Il gambade dedans avec les vacances au bout du nez. Ses copains, c'est son cousin et un voisin. Ils ont dix ans et demi et presque onze. Ils s'appellent Hector et Johnny.

 

................

 

 Présentation:

 

      Ce 4ème ROMAN est l'aventure d'une âme en quête de sa place et une génèse de la violence. Une anatomie du fasciste ou du djihadiste sans jamais utiliser aucun de ces mots.

      Concrètement, de huit à vingt et un ans, le roman présente une dérive et son écho, de l'empathie avec les mouches à la brutalité contre les hommes. L'enfant qui ne supportait pas l'arrachage des ailes devient le jeune homme qui casse des bras. Cette glissade quitte progressivement les chahuts de jardins printaniers pour les tensions d'une pré-guerre civile dans une géographie sans nom.

      Ce fourvoiement du héros dans la violence est contré par la fréquentation d'un nez amateur qui, lui aiguissant les sens et l'esprit, l'aide à se rendre compte de son égarement.

      Il résulte de l'ensemble un climat de conte tragique ensoleillé influencé par Mon Bel Oranger de Marcos Berstein et L'Anatomie du Bourreau de Jens-Martin Eriksen, Où J'ai Laissé Mon Âme de Jérôme Ferrari et Un Fils De Notre Temps de Ödön Van Horvath.

 

 

 

 

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