Bertrand CARNEBUSE

Bonhomme Lampions...

est une pièce d'une heure à deux personnages : Dragolin, le nomade arlequin, et Bonhomme Lampions, le petit gars en osier bardé d'une guirlande de lumières.

Elle confronte l'élan vital et le repli sur soi.

L'élan vital avec Dragolin qui veut participer au grand carnaval des planètes et des étoiles. Il demande à la lune comment s'y prendre,mais elle ne lui répond pas. - En attendant, il tente de dessoucher Lampions de l'ombre dans laquelle il se reclut. - Se faissant, il crée les étincelles et les traits de lumières qui font les astres et les comètes du bal espéré.

Voici l'imaginaire et l'humour hissés au grand largue sur la noirceur mauvaise !

PS: Vous pouvez trouver la joyeuse bande des camarades de Lampions sur le site de Carine Losay. 

TEST__POUR__LE__BLOG 

   Scénario long métrage.

   Genre: Drame psychologique sur fond de criminalité féminine.

   Les cambriolages, la Loire, les manoirs, l'intrigue et les rebondissements servent le côté divertissant, mais la direction du film devra essentiellement travailler sur les inflexions de tons, les nuances de comportements et les réactions mutiques aux "dialogues."

L'intention: confronter les recours à l'hyper pragmatisme et l'imagination comme techniques de vie.

   CARLOS & NESTOR  est une comédie en quatre actes.

   Un mafieux repenti et un ancien flic infiltré se rencontrent dans une petite exploitation horticole aux confins d'une province perdue.

   Tous deux y apprennent un métier lié aux fleurs afin de commencer une nouvelle vie avec nouvelle identité, dans le cadre d'un protocole d'état de protection des témoins.

   Ils découvriront que l'un a tué la fille de l'autre et, plutôt que de verser dans laviolence attendue, opteront chaque fois in extremis pour l'humour, la poésie et l'horticulture... De l'utilité du divertissement !

   Extraits (protégés comme tous les textes de ce blog)

   "Carlos: Je ne sais pas si le langage des fleurs est compliqué, mais il est certainement arbitraire. Par exemple, les narcisses et les jonquilles sont supposés symboliser l'égoïsme... mais dans les jeux de blancheurs des pétales, dans la nuance lumineuse des jaunes, dans l'ardeur verte des tiges, c'est la renaissance que je lis ! le printemps après l'hiver ! la lumière après la nuit ! la résurgence de la vie !... En matière de sentiments, ce serait l'amour qui renaît ! une histoire qui redémarre ! et je me fous bien que les phytolinguistes lui attribuent la valeur de l'égoïsme !

NESTOR: Pourquoi votre fille comprendrait-elle le sens que vous seul donnez aux jonquilles ?

CARLOS: Précisément parce que c'est ma fille ! C'est la même sève qui coule dans nos veines !

NESTOR: Vous croyez que je pourais me faire comprendre d'elle, moi aussi ?

CARLOS: Bien sûr ! Invente ! Ose ! Laisse parler ton goût ! Répudie les codes officiels ! Utilise ta propre grammaire !

NESTOR: Parce que, par exemple, l'hortensia a beau être le symbole du caprice, moi c'est autre chose que j'y vois !

CARLOS: Des prothèses mammaires, pour le soutien-gorge de grand-mère ? Que son décolleté mignon coquet bourgeonne et fleurisse comme naguère...

NESTOR: L'hortensia.... Carlos... Son buisson est la famille, une confusion incompréhensible. Chaque boule de fleurs est un parent, qui en émerge miraculeusement. Et si la vie devient l'oiseau, et moi le papillon chassé, je sais que je peux venir m'y réfugier. Dans ce désordre résistant, je peux attendre l'apaisement et revenir à la lumière en rondeurs fleuries.

CARLOS: Très bien ! Voilà ! Parle de l'hortensia comme tu viens de le faire, et laisse voyager tes paroles ! Elles sauront trouver Pamela, et sauront même la faire revenir. Quant à moi, j'irai la chercher en enfer ! Sous trop de soleil, dans trop de lumière, sur les chemins de midi pleins de poussière, je mènerai Pamela - ou bien son âme - aux oasis des jardins où la rose épanouit sa matière. Et là, depuis un peu d'ombre choisie, je nommerai drap végétal l'épaisseur douce du pétale. Vois, dirai-je, les draps frais pliés, ou bien au contraire leur chiffonnade ! Vois la fraîcheur sertie dans la douceur du linge floral ! Elle invite la sieste des amants, à l'heure des grands dehors brûlants. Elle accueille le songe des enfants, le soir des doux endormissements. Elle abrite aussi quelques gouttes de mon sentiment essentiel. Je lui dirai : Viens quand il te plaît, Pamela ! Tu y boiras l'amour d'un père pour sa fille. Je lui dirai : Viens! Franchement, je fleurirais, si seulement je t'apercevais."

   Thriller sur le thème de la mort volée.

   Le premier tome des aventures du commandant de police Gaël Le Kamm sera bientôt achevé. - Ce policier du SRPJ rennais est un Sébastien Chabal plongé dans les noirceurs de son métier, mais amoureux de sa femme et de sa fille.

   L'intrigue se déroule en Bretagne nord sur fond de "métal", de macareux et de tricot de pulls nordiques.

   Le deuxième volume se déroulera en Islande, le pays de son épouse.

   Sidérant ! on m'avait caché l'existence d'un grand-parent ! J'avais quinze ans et je découvrais qu'au nombre de mes aïeux ne comptait pas seulement le monde gréco-latin, mais aussi celui des Celtes !

   Evidemment, j'ai alors en partie délaissé le premier pour traîner amoureusement en compagnie des Princes de Hallstatt et des druides.

   Par extension, je me suis bientôt retrouvé du côté des Germains et des Vikings. Et, comme on pourra le constater dans mes thrillers, mon goût des civilisations nordiques englobe leur passé, leurs mythes, mais aussi leur actualité.

   Quant au Druide Et Le Roi, il est le premier volet d'un triptyque celte sur la narration comme biotope. C'est-à-dire ? Lire...

   - Et Les Bouilleurs D'Ecume ?

   - Un pur conte celte !

P.S. pour me mettre un peu en valeur: LE DRUIDE ET LE ROI a été retenu en sélection officielle pour le Prix Ouest 2007.

P.S.2. Le Druide Et Le Roi, roman, Siloë 2006.

            Les Bouilleurs D'Ecume, roman, Terre de Brume 1999.

      LES GRANDS VISAGES TOMBBES DANS LA PLAINE.

      Premier chapitre:

      " Il s'assit sur le tronc d'un sapin, regarda la dépouille des Grands Visages abandonnée dans la plaine et sut qu'ils vivaient la fin d'un temps. Bientôt, il comprit aussi qu'il en était heureux. Il éprouvait en fait un véritable appétit d'homme jeune pour l'ère nouvelle qui venait avec le jour. La fraîcheur de l'aube le stimulait. Il sourit, s'attarda dans l'odeur de la résine et se réjouit de l'époque échue à sa fille."

      Avis aux éditeurs : Les Grands Visages sont accessibles à votre curiosité (premier chapitre ou roman complet)

            -  ( Deuxième travail de la même veine à venir)

   Ma petite faiblesse? J'aime l'imagerie Fanfan La Tulipe du dix-huitième siècle tout en ayant parfaitement conscience de son décalage avec la réalité. C'est mon petit bonbon.

   Comme son titre l'indique, Tricornes & Gabares  déroule son intrigue dans le monde de la batellerie ligérienne du dix-huitième siècle. L'ambiance est légère, lumineuse, galante et mystérieuse. Tandis que Bertrand Jules-Octave Boisjoli bournaye à la descente, ou passe les ponts à la volée quand il est à la remonte, poussé par un vent de galerne, la jolie Suzon s'occupe de son petit frère tout en travaillant sous la treille d'une auberge tourangelle à l'enseigne de la Grappe d'or. Mais quand le jeune batelier découvre un mort dans les rauches de Chaumont-sur-Loire...

   La Loire, les gabares, les eschargeaux, les voituriers par eau, le transport du vin, des ancres de marine, des produits du Sud remontés par le Rhône avant d'être chargés à Roanne, la remonte du sel, des drogues pharmaceutiques et des produits d'outre-mer apportés par les navires revenant à Nantes, la contrebande, les gabelous, l'artisanat ligérien, les jolies bêtises murmurées à l'oreille de Suzon au pied des groseilliers, la subaqualux de maître Tucellin, la jolie marquise d'Aubigny, le baron Olafson à la recherche du butin de ses ancêtres vikings, les pieds dans l'eau et la tête à l'envers à rire avec Suzon de l'air que se donnent les nuages... Tricornes & Gabares !

  Je suis dans la soute, les mains dans l'encre jusqu'aux coudes... Patience !